Marqué : Pays de Galles
Une fin de semaine mouvementée!
Profitant de ma présence de ce côté-ci de l’Atlantique, deux de mes amies – une icelandaise et une allemande (bibliothécaire récemment diplômée) – se sont jointes à Karen et moi-même pour quelques jours. Nous avons donc entrepris une exploration plus poussée des attractions à notre portée…
Première destination samedi: Hay-on-Wye, juste après la frontière du Pays de Galles. Son principal attrait: la multitude de librairies de seconde main!
Je fus en fait la seule à ne rien y acheter, tant par manque de fonds que par absence de livres m’intéressant assez pour justifier la dépense. Un arrêt à une crèmerie offrant de délicieux produits de lait de brebis a cependant été nécessaire…
Arrêt suivant: Arthur’s Stone. Réputée être la localisation du corps du roi légendaire, la sépulture a néanmoins une vue époustouflante à laquelle aucune de mes photos ne fait justice.
Dernière visite de la journée: Puzzlewood. Un boisé s’étant étendu au-dessus d’un réseau de grottes a repris le dessus suite à l’affaissement souterrain des pierres. Résultat: une vision digne de Tolkien! Tout les sentiers sont maintenus avec des matériaux naturels, rampes, escaliers, bancs… Notre visite se déroulant en fin de journée, nous avions le boisé pour nous toutes seules, ce qui a rendu l’expérience très calmante. C’est un exercice de randonnée assez demandant…
Notre journée s’est terminée autour d’une table de restaurant, incluant des hamburgers gigantesques et du gâteau au fromage à l’orange et au chocolat belge…
Avebury était l’objectif principal pour dimanche. Après une visite de loin (lire: de l’autoroute, parce qu’il ne mérite pas plus) de Stonehenge et plusieurs heures de voiture, nous sommes arrivées a un petit village construit à travers un cercle de pierres. Leur origine est aussi nébuleuse que celle de Stonehenge, mais on peut approcher et toucher celles-ci, et gratuitement. Un sentier de pierre parcourt l’espace où se trouvent les pierres, donnant une vue très intéressante de la campagne.
Deuxième et dernier arrêt: le Cheval Blanc d’Uffington. À travers la campagne anglaise, plusieurs formations de roche blanche sont visibles sur les collines, en forme d’un grand cheval à plat sur le sol. Leur origine est incertaine: ils datent soit de plusieurs milliers d’années ou du 17e siècle, époque à laquelle la première mention de ces chevaux apparaît.
Celui d’Uffington est malheureusement mal positionné pour être photographié du sol, mais il est possible de l’approcher sur le plateau où il se trouve. L’accès est restreint, afin d’enrayer l’érosion qu’il subissait suite au piétinement des visiteurs. La vue, par contre, était imprenable. Il y avait évidemment beaucoup de vent, mais il était moins froid que ce à quoi nous nous attendions.
La journée de dimanche a probablement été passée au quart en voiture, et c’est avec un soulagement heureux que nous sommes rentrées. Mes amies sont reparties lundi, à mon grand regret, mais ce fut une fin de semaine mémorable.